lundi 31 août 2009

Exprimer ses émotions à travers l'art-thérapie


Il peut arriver que vous ayez des problèmes et que vous éprouviez quelques difficultés à les formuler verbalement. Il n'y a rien de surprenant à cela : beaucoup d'individus ont extrêmement de mal à exprimer leurs émotions. Pourtant, s'ils veulent aller mieux, s'ils veulent se faire aider, épauler, il est indispensable de dire ce qu'ils ressentent au plus profond d'eux-mêmes, ce qui leur fait si mal, ce qui les empêche de vivre pleinement leur vie.

Comme je l'ai déjà écrit dans un de mes précédents articles, l'écriture peut être un excellent moyen de mettre des mots sur les maux. Cela peut constituer une très bonne thérapie et vous permettre de vous en sortir. En écrivant vos problèmes, ils s'éloignent de vous et peu à peu, vous ne les voyez que comme un simple téléspectateur.Toutefois, écrire n'est pas si simple. Certes, la thérapie par l'écriture ne demande pas que vous sachiez écrire comme un romancier ou sans fautes d'orthographe du tout, dans la mesure où ces écrits sont à vous et n'ont pas pour vocation à être lus par autrui...


Mais, il arrive que certaines personnes éprouvent les plus grandes difficultés à poser des mots sur leur souffrance. Même cela, elles n'y parviennent pas. Non pas qu'elles soient analphabètes ou incultes ou stupides. Mais tout simplement parce qu'elles n'arrivent pas à dire ce qu'elles ressentent, soit que leurs problèmes sont trop sérieux pour qu'elles puissent les décrire ou soit parce qu'elles souffrent mais qu'elles ne savent pas vraiment ce qui les fait souffrir.


C'est dans ce dernier cas que l'art-thérapie peut être particulièrement efficace. En effet, en créant de vos mains une œuvre quelconque, vous êtes plus à même de vous laisser-aller et de faire sortir vos émotions les profondes, les plus enfouies.Avec l'art-thérapie, vous pouvez créer différentes œuvres : dessin, peinture, sculpture, collage…Bien entendu, l'art-thérapeute ne vous demandera de créer une superbe œuvre digne d'être exposée dans les grands musées. Bien au contraire. Si c'est le cas, c'est que vous connaissez parfaitement les techniques pour peindre et dessiner. Vous ne vous laisserez pas aller, la technique prenant le pas sur votre lâcher-prise. Vous ne pourrez pas véritablement exprimer vos émotions. Vous tricherez, en quelque sorte.



Face à la feuille blanche, à la toile ou au morceau de terre, vous devez vous lâcher, vous laisser-aller et mettre en mouvement vos mains, presque de façon inconsciente, sans trop réfléchir à ce que vous êtes en train de faire. Cela devrait vous permettre de faire sortir de votre inconscient vos émotions les plus profondes que vous ne pouviez exprimer.Le but de l'art-thérapie est de vous permettre de formuler votre mal-être. Cela pourra prendre plusieurs séances, plusieurs étapes.


Il arrivera que votre douleur soit trop grande pour que vous puissiez d'emblée la traduire avec vos mains. Petit à petit, le thérapeute vous mettra en confiance et vous aidera à passer les étapes les unes après les autres, sans vous brusquer et sans vous bloquer.Par contre, votre œuvre ne sera pas interprétée au final. Ce n'est pas le but de l'art-thérapie. Ce qui compte c'est que vous ayez pu faire sortir vos émotions avec sincérité, franchise et un peu « brut de décoffrage ». C'est un peu retranscrire avec vos mains des images intérieures qui n'arrivaient pas à jaillir de vous. Cela devient ainsi un moyen de vous libérer et de vous révéler. Dès lors, vous pourrez entamer très vite un processus de transformation, puisque vous vous sentirez mieux et que aurez retrouvé une plus grande confiance en vous.



A partir du moment où ce qui vous gênait est sorti de vous, vous serez libéré d'un poids et vous vous sentirez plus léger.L'art-thérapie s'adresse à tous. Mais, elle est particulièrement intéressante pour les enfants qui ont évidemment plus de mal à dire ce qu'ils ressentent. Chez les personnes âgées, elle est également préconisée car elle leur procure du bien-être et améliore leur état physique et psychologique. Sinon, l'art-thérapie s'adresse également à ceux qui ont des problèmes de dépendance, qui ont subi des traumatismes importants, qui sont stressés et anxieux, qui ont des cancers, qui connaissent des conflits de différentes sortes, qui ont des idées suicidaires, aux schizophrènes, etc.

Bien souvent, l'art-thérapie vient en complément d'autres thérapies. C'est un plus, bien efficace et qui peut vous permettre de pouvoir enfin vous exprimer.Attention toutefois : l'activité d'art-thérapeute, n'étant pas réglementée, renseignez-vous avant de vous diriger vers cette thérapie. Méfiez-vous des charlatans !Le mal-ête n'est plus une fatalité ! Vous pouvez l'éliminer une bonne fois pour toute...

samedi 15 août 2009

Comment gérer ses émotions ?


Comment gérer ses émotions pour être plus heureux et épanoui... On peut considérer les émotions comme des mouvements temporaires ou récurrentes d'énergie mentale, qui apparaissent quand il y a une contradiction entre la programmation mentale existante et la situation extérieure ou intérieure.Nous ne parlons pas ici de graves traumatismes, comme le deuil, le viol, la guerre, ou des troubles psychologiques pathologiques.

Nous essayons d'apporter des éléments de compréhension pour que chacun arrive à garder son équilibre en vivant des émotions et à intégrer celles-ci dans le contexte de son évolution.Comment les émotions agissent-elles ?Notre cerveau est composé de trois strates de développement, le cerveau primaire ou instinctif, le cerveau limbique ou émotionnel et le cerveau cortical. La sphère émotionnelle est située plutôt au milieu de la boîte crânienne, avec l'hippocampe et l'amygdale qui influencent l'hypothalamus, l'ordinateur responsable de la régulation du corps et des organes internes.


Une émotion plus forte engendre une déconnexion entre le cerveau limbique et la zone corticale, qui est responsable du contrôle de la personnalité et des capacités de prévision. Cela explique pourquoi on a l'impression de perdre tous ses moyens et d'être submergé par l'émotion. Ce processus est ensuite suivi d'un appel vers le cerveau instinctif. Ce sont donc les instincts qui vont conditionner nos réponses lorsque nous sommes débordés par une émotion.Notre attitude face aux émotionsLes émotions sont positives ou négatives, elles vont toujours par paires, l'amour et la haine, la joie et la tristesse, la peur et la sécurité, la colère et la tolérance.


Comment peut-on considérer que dans sa vie, on va vivre seulement les côtés positifs et éviter toutes les expressions négatives, jalousie, agressivité, frustration, culpabilité, honte… qui font aussi partie de la Nature. Cela ne paraît pas très réaliste ! Et pourtant, c'est ce que nous faisons ! Les émotions positives sont valorisantes, nous les recherchons du fait de la recherche de plaisir. Par contre, nous fuyons les émotions classées comme négatives car elles nous bouleversent et remettent en cause notre valeur...


C'est l'intellect qui refoule ce flot indésirable, il y a donc un grand danger de refoulement. Ou bien nous essayons de manipuler la situation génératrice de l'émotion : soit on se bat contre ce qui existe, c'est le réflexe de combat, soit on fait tout pour éviter le problème, c'est le réflexe d'évitement.Changer d'attitude face à ses propres émotionsPour que les émotions soient mieux gérées, il faut respecter 3 étapes où on va pouvoir agir sur la façon de les appréhender.Tout d'abord, il faut apprendre à les identifier et à les reconnaître. A ce stade, il s'agit de lutter contre l'ignorance par rapport à ses propres émotions.


On est amené à constater le processus émotionnel au niveau physiologique et psychologique. Grâce à des techniques d'observation, les sensations physiques et les mécanismes mentaux deviennent évidents, on acquiert de la sensibilité et plus de conscience de soi.Vient ensuite l'acceptation. Lorsque les émotions et leurs conséquences sont mieux cernées, il faut les accepter. La non acceptation signifie refus de vivre l'émotion, ce qui entraîne automatiquement un refoulement. Le fait de refouler ses émotions emprisonne l'énergie créatrice et relationnelle et donc, cela appauvrit la personne. L'acceptation, au contraire, nous rapproche de ce que nous sommes actuellement et elle nous donne une chance inouïe, celle de l'évolution ou de la transmutation.Finalement, il faut apprendre à exprimer consciemment ses émotions. Cette étape est délicate car l'émotion ne doit pas rejaillir sur l'entourage ni provoquer une détérioration personnelle.


Là réside une grande partie des problèmes émotionnels : peut-on exprimer des émotions comme la peur, la violence ou la colère sans se faire mal à soi-même et sans faire du tort à autrui ? L'expression saine des émotions suppose de trouver un espace où l'on peut laisser vivre en toute conscience ce que l'on a à vivre. En restant un témoin (drashta en yoga) de l'émotion, on a une chance de l'apprivoiser, de la démystifier et de faire corps avec elle. La méthode du Yoga Satyananda offre des techniques très précieuses, antar mouna et yoga nidra, pour apprendre à regarder l'émotion se déployer tout en restant conscient et suffisamment détaché...

lundi 10 août 2009

Les émotions chez les enfants

L'un des principaux dangers des émotions est l'accumulation. Cela peut entraver l'épanouissement des enfants pour leur vie entière ! L'enfant se trouve littéralement obligé de refouler ses émotions dans les milieux qu'il fréquente, la famille et l'école. Quand on lui dit : "Ne fais pas de bruit" ou "Reste tranquille" ou bien encore "Les garçons ne doivent pas pleurer" ou "Va jouer, je n'ai pas le temps"... que peut-il faire par rapport à lui-même sachant que sa nature est d'être en relation et en mouvement ?Les enfants devraient pouvoir s'exprimer de la manière la plus naturelle pour eux, parler, crier, pleurer, courir, se mettre en colère...

La violence que l'on rencontre chez les jeunes ne serait-elle pas une conséquence inéluctable de ces multiples refoulements qu'ils vivent au jour le jour… Pourtant, les enfants ont en eux-mêmes l'antidote à leurs débordements, il suffirait de leur demander ce qui leur ferait du bien. Le plus souvent, ils donneraient la réponse la plus appropriée qui soit !


L'éducation devrait faire une place dès le plus jeune âge à une expression juste et consciente des émotions. "L'élimination émotionnelle est aussi importante que l'élimination physique... L'éducation devrait nous apprendre à gérer les émotions sans les fuir, comme nous apprenons à contrôler nos sphincters. Nous enseignons à l'enfant à ne pas uriner n'importe où, mais nous ne l'empêchons pas d'uriner, car les conséquences seraient mortelles." (Beatrice Bellisa)...

vendredi 10 juillet 2009

Apprendre à Traiter ses Emotions


Traiter ses émotions signifie les identifier et s'en libérer, en prenant conscience de ses désirs sous-jacents et ses sentiments positifs, les utiliser pour revenir à son véritable moi.

On peut comparer notre évolution comme l'apprentissage du vélo , on actionne les pédales, on s'oriente dans la direction voulue au moyen du guidon, on conserve l'équilibre en oscillant perpétuellement de part et d'autre du centre de gravité.

A vélo comme dans la vie, il n'existe pas d'équilibre statique et définitif.

Au début, nous sommes maladroits, les oscillations sont amples et comme nous savons pas rétablir la situation, nous tombons souvent. Mais à mesure que nous acquérons de l'entraînement, nous apprenons à rectifier notre position, de plus en plus aisément.

L'émergence d 'une émotion négative équivaut à la perte de l'équilibre, notre vrai moi est notre centre de gravité , nous y sommes toujours reliés.

C'est un symptôme indiquant que nous sommes en train de nous déconnecter , un signal d'alerte pour nous inciter à revenir vers notre être intérieur.


La seule façon de garder l'équilibre sur un vélo; consiste à sentir que nous nous écartons du centre de gravité chaque fois que c' est le cas , lorsque nous penchons vers la gauche, il nous faut pencher vers la droite, puis de nouveau vers la droite, et ainsi de suite , jusqu 'a ce que nous nous redressons complètement le processus d'oscillation, qui nous permet de retrouver l'équilibre.

Dans la vie, la même chose se produit, si nous nous éloignons de notre vrai MOI dans un sens, une émotion négative surgit, lorsque nous la rectifions, nous retrouvons notre centre; mais nous repartons sur l'autre côté et une autre émotion négative apparaît, nous devons opérer un réajustement pour recouvrer notre équilibre.


Impossible de nous maintenir à vélo, si nous pourrions nous incliner uniquement sur la droite et jamais sur la gauche, de la même façon lorsque nous réprimons certaines émotions et on ne s'autorise que d'autres, on ne peut accéder à l'équilibre , c'est ce mouvement qui nous ramène progressivement vers notre centre. Une fois que nous l'avons retrouvé, nous pouvons y demeurer un moment, puis tout le processus recommence.

Ce principe s'applique tout autant à notre vie affective , nous supposons souvent à tort, que pour rester en harmonie centrés sur notre véritable moi, nous ne devrions jamais ressentir de la douleur ou des émotions négatives. Nous résistons à ce processus naturel, nous ne savons pas comment gérer nos émotions pour retrouver notre équilibre .

A mesure que nous maîtrisons la pratique du vélo; se maintenir devient pratiquement automatique. De la même façon, à mesure que nous apprenons à traiter nos émotions négatives, le mécanisme s'intègre spontanément dans notre quotidien ; pour explorer l'immense richesse de l'existence, nous devons rester au contact de toutes nos émotions affectives pour apprécier les plaisirs simples de la vie...

jeudi 2 juillet 2009

Le Goutte qui fait déborder ...


Il nous arrive d’être surpris de l’intensité d’une émotion.
Quand on est en colère, en vie de couple par exemple, la femme ajoute une rancœur à une liste, à chaque défaillance de son compagnon, quand ça deviens lourd, et elle cumule suffisamment de ressentiment et l’énergie d’exploser, elle fait une crise. Un détail futil suffit à la déclencher.
Son partenaire ne comprends pas, elle lui fait payer, elle s’éloigne, intérieurement de lui, devient silencieuse...


Les comportements critiqués au cours d'une crise ne sont pas pardonnés, ils restent notés au débit de l'autre, pour les ressortir au besoin au prochain "règlement de comptes ".

Quant on n'arrive pas à exprimer ses frustrations et ses besoins au fur et à mesure, le ressentiment se construit , les non-dits et les rancoeurs s'accumulent.

Parfois, il arrive à notre entourage d'éprouver une intensité d'émotions sans savoir en identifier l’origine. On accuse la fatigue, le stress, mais les bouillonnements intérieurs semblent être incompréhensibles. On projecte nos propres émotions sur les autres sans leur expliquer , ils deviennent nos " éponges" , on leur transmet toutes nos émotions négatives !!


La seule façon de ne pas transmettre aux autres nos frustrations, rages, terreurs, désespoirs est de les partager ...

Nos Habitudes Emotionnelles


Accepter de ressentir ses émotions, c’est souvent se mettre « hors normes », c’est percevoir les choses que les autres ne perçoivent pas, que les autres cachent, de peur d’avoir à se remettre en cause. Ressentir c’est devenir de plus en plus sensible à tout ce qui se passe dans le monde. Nous devant aller à la recherche de nos émotions perdues.

Nos habitudes émotionnelles sont issues de notre enfance.

Dans nos familles, certaines émotions étaient acceptables, et d’autres non, nous sommes éduqués à dissimuler notre moi véritable, nous déchargeant nos tensions en déguisant nos émotions.
Nos habitudes émotionnelles sont construites en fonction des émotions acceptées ou interdites par les parents consciemment, et inconsciemment, par les tabous et les secrets familiaux.
Les enfants sont animés par la même tristesse, ou la même rage familiale, mais souvent, chacun reçoit des interdits différents.
Par exemple, un enfant aîné a le droit d’être triste, il s’enferme seul dans sa chambre, la colère lui est interdite et il n’a pas le droit à la peur," tu es grand, montre l’exemple à ton petit frère", dans ces conditions, le cadet devient colérique., et le petit dernier découvre vite que la peur lui attire un surcroît d'attention .


La distribution des rôles est fonction de multitudes de données inconscientes...

lundi 15 juin 2009

Emotions!! a quoi ça sert ?!


Nos émotions c'est ce qui nous rends humains, colorent nos vies.
Étymologiquement, émotion veut dire mouvement vers l'extérieur, un élan qui naît à l intérieur de soi et qui parle à notre entourage, une sensation qui nous dit qui nous sommes, nous met en relation avec le monde extérieur, elle nous guide , nous rappelle ce que nous aimons, ce que nous n'aimons pas, elle nous donnent le sentiment que nous existons.
Nos émotions nous individualisent, et nous confère la conscience de notre propre personne.

Notre vie émotionnelle est étroitement liée à la vie relationnelle , le partage des émotions nous permet de nous sentir proches les uns les autres .


Les paramètres physiologiques de nos émotions sont universels, on vis les mêmes contractions, la même augmentation du rythme cardiaque , la même sécheresse de la bouche, et ce dans les mêmes circonstances, nous ressentons les mêmes mouvements internes.
Elles signalent les événement qui sont signifiants pour nous et motivent les comportements pour les gérer. Combien d'émotions ressentons-nous?
A travers toutes les cultures, on repère certainement cinq:
La COLÈRE, La PEUR, La TRISTESSE et LA JOIE
Au delà de ces émotions, se déclinent autres émotions , la culpabilité, le désespoir, la rage, l 'envie, la jalousie, et puis la surprise, l'excitation, la tendresse...

Toutes ces émotions ont besoins d'être libérées, si on les garde en soi, elles nous créent des malaises, mais pourquoi nous les ignorons?
Parce qu 'elles nous font peur; parce qu'elles nous affrontent à une réalité qu 'on préférait ne pas voir, elles nous obligent à la vérité .On a peur de se sentir démuni devant l'angoisse, impuissant devant les larmes, sans ressources face à la colère.

Le silence est plus traumatisant que la douleur partagée, les émotions qui ne peuvent être dites, creusent un fossé entre les gens qui s'aiment , une souffrance peut faire mal longtemps quand elle n 'a pas d'espace pour se dire.

On fait semblant d'être toujours heureux , on met un masque de sourire sur son visage, en réprimant nos émotions spontanées ou en les déguisant pour le rendre conforme et acceptable socialement. Nous perdons des informations précieuses sur nous , sur notre vécu, on fait taire notre être intérieur,on renonce à une partie de notre liberté et à notre estime de soi.

Certains ont si peur de leurs émotions, qu' ils refusent de répondre aux remarques de leur conjoints ou de leur amis, d'autre ne ressentent tout simplement plus rien, n'ont plus d' accès conscient à leurs émotions .On peut faire taire nos angoisses un temps, en travaillant beaucoup ou en s'occupant, mais elles nous rattrapent un jour, elles s'inscrivent dans nos corps ou se transmet à nos enfants.
Le refoulement de nos émotions date des premiers jours de nos vies, déjà nouveau né, il est séparé de sa mère la 1ère nuit, par la suite, on demande à l enfant de ne pas faire de caprice, tout au long de sa vie d'enfant on lui demande de se conformer aux exigences des adultes , s'il manifeste son mécontentement, on le fait taire.


Des enfants réduits à l 'obéissance, on en fait des adultes qui ne savent plus se poser des questions, sur eux-même, car on leur a toujours donné les réponses sans leur laisser le temps ou l'occasion d'explorer ou de sentir . Adultes, hommes et femmes, camouflent leur émotions, s'enferment sous une couche de glace , deviennent des personnes froides, frustrantes au quotidien, parce quelle ne parlent pas, n 'expriment pas leur émotions. Pour s'ouvrir à nouveau, ils ont besoin de se sentir tout à fait en sécurité ( ce qui arrive à la majorité des hommes).

Nous considérons que nos émotions sont malvenues, nous essayons de dissimuler les signes qui révèlent ce que nous ressentons, une respiration qui s'arrête pour empêcher des larmes de couler, nous affichons un sourire pour camoufler nos peurs, et une colère qui gronde à l'intérieur.

Les hommes (principalement) se remettent en retrait dans les conflits qui les opposent à leurs femmes, ils ressentent l'émotion (car ils sont des humains) et ils n' en montrent rien , durs à l'extérieur et tendre à l'intérieur, un grand nombre d'eux s'investissent dans des activités professionnels, pour justifier leur absence au foyer.
Quant au femmes , pour se protéger de leur émotions et les fuir, elles utilisent le jugement et la critique , se positionnant en pauvre victime impuissante.

En osant reconnaître et dire nos émotions , les jeux tombent, ainsi que nos façons d'être vis a vis de nous et du monde, on retrouve le sens profond de nous même, au delà d'une quelqu' une image,ou masque.
Soyons toujours plus attentifs à nos sensations et émotions , nous nous connectons à nous mêmes, et nous établissons ainsi une connection authentique avec notre entourage.


lundi 8 juin 2009

Les Emotions qu'on ne veut pas écouter !!


Ce n' est pas la raison qui guide le monde , ce sont les émotions. Il est temps de s'en préoccuper.

A l'école on nous apprends l'histoire, la géographie, les mathématiques, le français, les sciences naturelles et la gymnastique...

Qu'apprend-on sur l 'affectivité ? Rien , rien sur comment gérer un conflit, Rien sur le deuil, rien sur la maîtrise de la peur, rien sur l 'expression saine de la colére.
Ne serait-il pas utile de recevoir quelques notions sur le décodage de nos émotions , que de connaître un monument historique?Pourquoi ne l'enseigne-t-on pas à l'école. Peut être qu on ne veut pas apprendre ce que nous considérons comme inné, loin de là ...
Je vous invite à harmoniser la Tête et le Coeur, nous devons comprendre plus précisement l'intelligence émotionnelle.