mardi 24 mai 2011

La peur empêche de gérer ses émotions

Nous avons tous des mécanismes internes qui nous empêchent d'atteindre notre plus haut but dans la vie. Certains d'entre nous ont plus de mécanismes que d'autres, car certaines personnes sont capables de surmonter leurs peurs intérieures, leurs caractères et autres obstacles se trouvant sur leur route. Pour vous aider à comprendre et vous montrer ce que vous pourriez craindre de découvrir, parlons un peu des traits de caractère.

Les caractères sont des qualités distinctives. La clé, c’est d'apprendre à discerner ces qualités distinctives. L'une des qualités que nous avons tous c’est la peur. C'est une qualité résultante d’un problème que vous devez résoudre à un moment ou un autre. Parmi les caractéristiques fondamentales de la peur, on retrouve le repli sur soi, la sensibilité aux critiques, le dénigrement de soi, la peur de s'affirmer, le mécontentement et l’évitement des situations stressantes. C'est la partie interne de la peur que vous devez considérer, mais il faut aussi que vous considériez les signes précurseurs. Parmi ces signes précurseurs se trouvent les réactions interpersonnelles aux symptômes développés.

Se replier sur soi peut être grave. De même que peut l’être se détacher émotionnellement des autres. Ou bien cela peut signifier se retirer pour se remémorer les émotions à l'origine de l'action. Cela signifie que vous vous éloignez des autres pour faire un débat personnel sur les circonstances et pour vous accorder de l'espace et du temps de réflexion avant de prendre une sage décision. Le repli sur soi atteint son paroxysme lorsque la personne se détache complètement des autres et évite toute relation sociale. Cela pourrait alors montrer les traits d'une personne introvertie, ou ceux d'une personne observatrice. Cela pourrait aussi traduire une personne inhibée, réservée et incapable d'affronter ses peurs. Si vous êtes une personne introvertie, il se peut que vous cherchiez à comprendre pourquoi vous vous sentez ainsi. Cherchez au fond de vous pour trouver des informations sur votre identité, les raisons, les détails, les spécificités et votre personnalité pour définir si ce caractère vous empêche de gérer et maîtriser vos émotions.


De la rétroversion extrême à la rétroversion normale

La réaction extrême est l'étape suivante, une fois que la réaction normale est passée. La réaction normale pourrait commencer par une peur élémentaire du rejet ou de l'embarras et conduit la personne à profiter de toutes activités avec les autres, par crainte de se retrouver dans des situations gênantes. C'est un manque de qualité de chef qui permet le contrôle des émotions. Ce qui amène donc une personne à réprimer tout contact social et se sentir mal à l'aise lors des réunions. Cela engendre du stress qui aide les émotions à s'emparer de l'esprit. Pour réussir, la solution est d'affronter ses peurs avec bravoure et devenir maître de votre propre esprit.

Si une personne a le sentiment d'être critiquée par son entourage, c'est une caractéristique de la peur qui vous donne des problèmes relationnels et parfois de graves ennuis. Le repli sur soi est un obstacle émotionnel empêchant toute réussite. En d'autres mots, ce genre de personne n'a pas encore appris la différence entre les cultures, les langues, les hiéroglyphes, les dialectes, et que toutes ces choses ont un rapport commun. Il est possible que ces personnes aient souffert de mauvais traitement ou de négligence. C'est pourquoi elles ont le sentiment que quelqu'un cherche à les persécuter. La solution c’est de chasser les émotions et de faire place à la réflexion, se détendre et écouter. N'espérez pas entendre ce que vous voulez entendre. Ecoutez plutôt ce que vous dit votre entourage. C'est là un début pour réduire le problème, ce qui vous mènera tout près du but, à savoir le contrôle de l'esprit.

Lorsqu'une personne se sent critiquée, elle se sent inférieure ou inutile, ce qui signifie qu'elle n'a pas encore trouvé ou reconnu ses propres potentiels, ses talents, son identité. Cette personne ressentira souvent de l'anxiété, qui est un signe de la présence des émotions et d'un obstacle émotionnel. Cette personne pourrait manifester un désir ardent d'intimités. Toutefois, nous la rejetons lorsqu'elle la présente à sa manière. Ceci est une peur grave au fond de soi, qui pousse les émotions et l'esprit à commettre une maladresse.

En passant en revue et en réexaminant les détails de cette information, vous pouvez voir que suivent d’autres traits de caractère tels que le dénigrement de soi, la peur de s'affirmer, le mécontentement, l’évitement de situations stressantes. La solution c’est de maîtriser ces peurs pour que l'esprit soit libéré...

mardi 17 mai 2011

Enervement et colère : des feux qui rongent ... votre énergie !



L'énervement?.. C'est un feu qui ronge!"
Une expression que répètent toujours les professeurs d’éducation sportive en particulier ou toute personne assagie par l’expérience et qui a atteint un niveau de maturité pour se rendre compte de la qualité du calme, de la tempérance et de la maîtrise de soi. On l’assimile à " un feu " parce qu’il abuse de notre réserve d’énergie et donc nous affaiblit.

On ne trouve pas mieux que cette phrase d’un écrivain latin (publius sirius) : " Vaincre la colère c’est triompher de son plus grand ennemi ! " pour qualifier cet état redoutable (synonyme d’autres colère, irritation, nervosité, fureur, agitation, échauffement, etc.) et dont les conséquences souvent destructrices nous empêchent de réussir.

Au fait, lorsqu’on est submergé par l’énervement, les tensions montent dans le corps et l’on se laisse emporter par un rythme incontrôlable. Un état de surexcitation où l’on ne maîtrise plus " ses nerfs " jusqu’à causer plus de brusqueries, d’accidents de tous genre ou même dans certains cas, de violence.

Cet état est atteint quand il nous est demandé dans un contexte donné, de répondre à un problème auquel on n’est pas disponible de suite, mais qui nous satisfera une fois résolu ! C’est alors que nous manifestons malgré nous des troubles (tremblement des membres, échauffement et rougeur, transpiration, accélération des battement du cœur, etc..) comme si nous faisions de l’exercice physique mais tout en restant inactif et sans bouger.

En somme chaque sensation ou émotion débouche toujours sur une manifestation physique et neurophysiologique appropriée (exemple : pris par la colère, le sang afflue vers les mains entre autres, pour frapper, on dirait !)

D’ailleurs l’aspect énergétique constitue la plaque tournante sur laquelle se base la médecine chinoise telle que l’accupencture dont le principe considère grosso modo que pour toute personne - supposée être en bonne santé et dans un environnement sain - vivant calmement, l’énergie circule d’une façon harmonieuse ! et que toute perturbation de la circulation interne d’énergie se répercute indiscutablement sur sa santé. Plus encore, nos organes vitaux, en plus de leurs fonctions physiologiques spécifiques, ont - paraît-il - des fonctions psychiques !! (Certaines recherches scientifiques vont dans le même sens d’ailleurs !).
Ainsi le foie par exemple serait très sensible à la colère !

Or, Dieu créa l’univers de lumière.
Et qui dit lumière dit énergie ! Donc il est convaincant que pour traiter tous nos maux de santé en général l’aspect physique et l’aspect psychique ne sont plus à considérer seuls, sans tenir compte de l’aspect énergétique.

On a appris maintenant que l’énervement est dû à une énergie amenée par notre corps, sous commande de notre cerveau " inconscient ", d’une façon proportionnelle justement à notre besoin de résoudre notre problème urgent et brusque. C’est ainsi que lors d’un manque de sommeil ou de fatigue par exemple, nous nous exposons facilement à l’énervement faute de récupération et d’énergie en réserve.

Ce qui arrive donc par le verbe et l’expression ou le geste et l’action, c’est que nous rejetons notre ressenti sur le champ avant même de l’avoir vécu et en utilisant cette énergie d’une manière destructrice (taper sur quelqu’un ou sur quelque chose considéré comme obstacle!) au lieu d’en user d’une façon constructrice et positive. Car, (et là l’aspect émotionnel entre en compte) l’énervement est aussi une sensation comme les autres (plaisir, peur, amour, bonheur, tristesse, dégoût,..) qui nous renseigne sur un besoin qui nous manque et nous donne le moyen de l’atteindre pour nous satisfaire. Un état nécessaire et utile à notre adaptation à vivre en communauté, humains que nous sommes !

Pour acquérir la maîtrise de soi-même et le calme d’une manière très lucide découvrez la technique qui est,d'ailleurs à la base de tout travail sur soi.
Il s’agit d’une méthode nourrie d'outils psychologiques efficaces pour apporter tout changement bénéfique dans votre vie. Des séances quotidiennes en 4 étapes et qui dure 20mns peuvent transformer votre vie en meilleur. Je vous précise le moment efficace pour le faire en plus de certaines recommandations. Ce serez vous maintenant qui allez aider les autres et bien sûr, vous l’apprendrez aux gens que vous aimez. Plus d’informations à partir de mon site blog !
http://www.chancasaisir.info/conseils_util/lenerve.html

samedi 7 mai 2011

Lâchez prise














Tous, à des degrés divers, nous aimons bien avoir le contrôle, que ce soit sur notre travail ou des parties de celui-ci, sur notre vie personnelle, sur nos émotions, en séduction sur les autres peut-être.

Ce qu'est le lâcher prise
Ce concept peut s’expliquer et s’appliquer de bien des façons. Une manière très simple de l’apprivoiser consiste à l’opposer à son contraire : le contrôle. Tous, à des degrés divers, nous aimons bien avoir le contrôle, que ce soit sur notre travail ou des parties de celui-ci, sur notre vie personnelle, sur nos émotions, en séduction sur les autres peut-être. Nous aimerions bien parfois avoir le contrôle sur des événements qui, justement, sont hors de notre contrôle. Lorsque nous réalisons que nous ne pouvons changer ni les événements ni les autres et que nous pouvons seulement changer notre façon de les percevoir, nous sommes dans le lâcher prise. Nous nous donnons alors une chance de vivre moins de stress. De la même façon, lorsque nous modifions notre action pour arriver à un résultat, nous faisons preuve de flexibilité et de notre habileté à décrocher d’une conduite stérile. Dans tous les événements qui nous arrivent, il est important de faire la différence entre ce que nous pouvons contrôler, ce que nous pouvons influencer et ce que nous ne pouvons ni contrôler, ni influencer. Faire une distinction entre les trois est sans doute une première étape dans le lâcher prise.
Le lâcher prise et les objectifs

Est-ce à dire que lâcher prise implique de renoncer à nos buts, à nos objectifs ? Pas nécessairement. Lâcher prise, dans l’immédiat, peut être parfaitement compatible avec l’action, mais impliquera parfois une action différente ou différée. Prenons un exemple simple qui permettra de mieux comprendre. Il vous est sans doute déjà arrivé d’avoir un nom sur le bout de la langue et de vous acharner pendant de longues minutes pour le retrouver, mais en vain. On dirait que plus vous faites des efforts, moins vous vous en souvenez. Puis, vous passez à autre chose, vous lâchez prise sur votre recherche. Soudain, le nom recherché arrive de lui-même et sans aucun effort. Penser de façon obsessive à un problème est la plupart du temps complètement inefficace et ne le règle surtout pas. Au contraire, s’en détacher provisoirement peut permettre à notre cerveau de faire émerger certaines solutions et surtout de laisser la place à l’originalité et la créativité.
Un acte de confiance

Pourquoi trouvons-nous si difficile de laisser aller notre besoin de contrôle ? Parce que nous nions ou parce que nous sommes très peu conscient des peurs liées à l’absence de contrôle. Par exemple, on peut craindre des autres qu’ils nous dominent, avoir peur de se tromper, peur de ne pas être adéquat, peur de manquer de quelque chose. Plus on cherche à contrôler, que ce soit les collègues, le conjoint, ses enfants, une manière de faire les choses, l’opinion des autres ou même son apparence, plus cela est signe d’insécurité et moins on lâche prise. Lâcher prise est un acte de confiance. Cela nécessite l’acceptation de nos limites, la reconnaissance des autres dans leurs différences et la capacité de faire avec ce qui est dans le présent (voir encadré). La tentation est grande toutefois de refuser ce qui n’est pas conforme à nos désirs. Le besoin de contrôle nous fait nous acharner sur ce qui aurait pu être ou ce qui devrait être et oublier ce qui est présentement.
Des moyens de lâcher prise

Comment peut-on s’y prendre pour développer la capacité à lâcher prise ? De plusieurs façons. Mais la première et la plus importante n’en demeure pas moins la prise de conscience. Devenir conscient de nos émotions face à ce qui arrive. Devenir également conscient de l’absurdité du contrôle sur ce qu’on ne peut ni changer ni influencer. Devenir conscient de toute la perte d’énergie et de bien-être que représentent le perfectionnisme et l’acharnement. Par exemple, vous partez en voyage à l’étranger dans l’intention bien précise d’en profiter pour faire de la photographie, une de vos passions. Dès votre arrivée, votre appareil ne fonctionne plus. Il est impossible de le faire réparer sur place ou de s’en procurer un autre. Entretenir en vous la frustration, la colère, le dépit par rapport à cette contrariété peut gaspiller vos vacances et ne corrigera en rien la situation. Alors, ne vaut-il pas mieux recadrer cette situation ? Vous dire, par exemple, que vous pouvez peut-être profiter autrement des belles images qui s’offrent à vous ? Peut-être serez-vous plus sensible aux brochures, aux cartes postales, aux vidéos que vous pourrez vous procurer ? Peut-être ne pas être embarrassé d’un attirail de photographe vous permettra-t-il de faire des activités différentes ? Peut-être que de couper court à ces pensées moroses vous permettra-t-il de ne pas rater vos vacances et, la prochaine fois, de partir avec un plan B : une deuxième caméra ou, tout simplement, un appareil photo jetable ?
Les deuils à faire

Simple logique, direz-vous, mais comment se fait-il que ce simple comportement soit parfois si pénible à faire ? C’est là qu’intervient la stratégie suivante qui est essentielle, soit celle d'accepter de faire le deuil de quelque chose auquel nous tenons. Ce qui a empêché notre petit singe du début de lâcher prise quant à son désir d’obtenir le riz, c’est son incapacité à faire ce deuil. Il croit qu’ouvrir sa main lui fera perdre la nourriture, mais il ignore qu’il n’a pas besoin de faire le deuil du riz, seulement d’une stratégie inefficace et qui menace même sa liberté. Combien de fois, tout comme lui, nous répétons un comportement stérile. Pensons à toutes les fois où nous refaisons la même intervention avec un enfant, un conjoint, un ami, un collègue, intervention qui ne donne pas les résultats escomptés, mais que nous répétons inlassablement, contre toute logique, en pure perte, récoltant à chaque fois la même déception. Nous pourrions comparer cela à une mouche prisonnière dans la maison et qui cherche à sortir. En voyant la lumière de la fenêtre, elle fonce vers la liberté, mais se frappe dans la vitre. Elle pourra répéter cette stratégie pendant des heures, jusqu’à l’épuisement et même la mort, même si ce moyen est complètement inefficace. Lâcher prise implique parfois de faire le deuil d’une croyance, les il faut, les je dois appris, conditionnés et inefficaces quant au résultat. Par exemple : il faut que tout soit parfait. -

Tout doit toujours fonctionner comme je le veux. - Je dois tout faire moi-même. D’autre fois, c’est du résultat qu’il conviendra de faire le deuil puisqu’il n’est pas entièrement sous notre contrôle (par exemple, les résultats scolaires de notre enfant ou l’ordre dans sa chambre). Certains auraient intérêt à faire le deuil de leur passé, de leurs épreuves, de leurs problèmes, puisqu’on ne peut changer le passé et que le ressasser inlassablement nous empêche de profiter du moment présent. Certains traînent avec eux, pendant des années, des deuils et refusent de tourner la page, minant ainsi leur propre moral et celui des autres.

Les deuils à faire sont multiples, que l’on songe à toutes les idées irréalistes que nous entretenons sur nous-même (vouloir être apprécié de tous, par exemple, ou vouloir que tout le monde autour de nous soit bien), sur les autres (souhaiter que son conjoint ou son collègue de travail ait un caractère différent), sur le travail, etc. Pardonner est aussi une façon de lâcher prise. La première question à nous poser, donc, pour comprendre pourquoi nous avons autant de difficulté à lâcher prise dans certaines situations, c'est la suivante : de quoi dois-je faire le deuil ? Il y a bien évidemment des deuils plus difficiles à faire que d'autres, comme le deuil d'une valeur importante à nos yeux. Par exemple, l'infirmière qui devrait faire le deuil du temps qu’elle peut passer avec un client en raison d’une réorganisation d’un plan de soin, et qui a comme valeur importante la relation qu’elle établit avec le client, trouvera très difficile de faire le deuil de cette partie de son travail. Pour elle, ce serait presque se renier elle-même, renier sa mission. Nous pouvons comprendre alors l’énorme résistance qu’elle développera, résistance qui pourra aller jusqu’à se chercher un milieu de travail plus satisfaisant qui respecte sa valeur. À moins qu'elle ne change le processus de vérification de cette même valeur, c'est-à-dire sa façon de vérifier sa valeur. Lâcher prise implique donc parfois de nous changer nous-même ou de nous accepter avec nos limites, nos valeurs, ce qui nous permet d’accepter les autres bien plus aisément. Le cerveau humain est très complexe et capable de grandes choses, à condition que nous développions sa grande flexibilité. Être flexible, c’est accepter de lâcher prise si les moyens que nous utilisons ne fonctionnent pas; c’est aussi essayer autre chose, une autre stratégie. C’est aussi nous mettre en recherche active de d’autres moyens pour arriver à nos fins. C'est accepter de laisser aller un certain contrôle.

 http://www.becomeinseduction.com  

lundi 2 mai 2011

Comment les émotions peuvent détruire votre vision?

Il ne s'agit ni de remèdes de grands-mères, ni de potions de sorcières !

Nous savons que les maladies – du foie, des reins ou de tout autre organe humain – peuvent affecter le fonctionnement de nos yeux, mais que c'est nos émotions qui sont les plus puissants moteurs de ces affectations.

Le fait est qu'une personne dont la vue est bonne et ne subit généralement que des variations discrètes dont elle n'a même pas conscience grâce à sa marge de sécurité visuelle va réagir de manière bien plus virulente si un trouble sérieux, bien quetemporaire, s'installe suite à un choc émotionnel.

En effet, n'ayant pas conscience dans la vie quotidienne de ces variations, et étant habituée à une vue claire et précise, unchoc émotionnel qui va venir perturber ce bel équilibre va provoquer le plus souvent un branle-bas de combat général !

Ignorant l'impact des émotions sur sa vision, cette personne ne fera pas le lien avec le choc qu'elle vient de subir et, surtout, n'en verra aucunement le côté temporaire.

C'est ainsi que des personnes bénéficiant d'une vue fonctionnant parfaitement se précipitent chez un spécialiste et se retrouve soudainement avec des lunettes sur le nez...

L'oeil s'accoutumera à cette correction “forcée”, et ne pourra donc pas retrouver de lui-même, comme il l'aurait fait naturellement sans l'intervention du port de lunettes, un fonctionnement normal.

Nous ne sommes bien sûr pas en train de vous déconseiller de consulter un ophtalmologue en cas de souffrance et de gêne de votre vision ! Aldous Huxley mettait simplement en garde les personnes habituées à voir parfaitement bien, en leur faisant prendre conscience que leur trouble, aussi soudain et gênant qu'il soit, pouvait peut-être – peut-être ! – se résoudre de lui-même lorsque le choc émotionnel serait passé.

C'est souvent le cas avec les enfants, extrêmement sensibles aux interactions entre leur monde intérieur et le monde extérieur. Les plaintes de troubles visuels conduisent automatiquement les parents à procurer à leurs enfants des verres correcteurs, pour leur plus grand bien, certes ! Mais en les condamnant malheureusement au port de lunettes à vie, alors quece trouble passager est destiné à se résorber tout seul en réduisant le stress émotionnel du départ.

En outre, une personne atteinte de myopie – ou de tout autre trouble de la vision – aura tendance à toujours être anxieuse quant à sa vue.

C'est un véritable cercle vicieux, car il n'y a pas de rééducation possible quand on est sous tension ! L'anxiété pousse au contraire à aggraver le trouble qui l'a créée.

Éviter au maximum de s'angoisser et de s'inquiéter serait la meilleure réponse à apporter, mais nous savons tous qu'il esttrès difficile de se couper de nos émotions qu'elles soient agréables ou sources d'angoisse, ou plutôt qu'il est très difficile de ne pas adapter de mauvais comportement face à une émotion dite négative.

Ne nous leurrons pas, tant que le trouble émotionnel sera présent, il ne sera pas possible de réunir les conditions idéales àune bonne vision !

La recherche d'un état émotionnel plus stable restera nécessaire de toutes manières. Nous ne pouvons que conseiller aux personnes sujettes à des troubles visuels de travailler sur leurs émotions, soit par le biais d'un soutien psychologique – un thérapeute, un psychiatre ou tout autre spécialiste – soit par le biais d'une activité de relaxation comme le yoga, la sophrologie, ou même d'un sport plus traditionnel mais permettant de libérer les tensions.

Il ne s'agit évidement que d'un conseil “annexe” et vous pouvez tout à fait effectuer les exercices de la méthode Bates sans autres formes de procès !

Et en attendant, parce qu'il n'est pas toujours facile de résoudre ces troubles psychologiques, nous verrons dans un deuxièmetemps comment certains exercices peuvent rétablir l'équilibre et agir directement sur la résultante de cette émotion :

Libérer les tensions oculaires à défaut de libérer les tensions émotionnelles, en somme...

On connaît aujourd'hui les effets physiques de la relaxation : Le cerveau produit des ondes, différentes selon l'état émotionnel dans lequel on se trouve.

La relaxation – et plus encore dans les états de relaxation profonde comme lors de la méditation, du yoga ou de la sophrologie – induit pour le cerveau des ondes appelées “alpha”.

Nous n'entrerons pas dans le détail de ces découvertes, mais il est utile de rappeler que ces ondes ont une action spécifique sur l'organisme vivant: celui de se régénérer.

D'où l'importance, pour les personnes souffrant de dysfonctionnements visuels, d'apprendre à se relaxer, à se détendre, même sous une forme légère.

Cette tension dont nous venons largement de parler doit être la première cause de souffrance à éviter. Nous allons voir comment, en gardant à l'esprit une évidence :

Vouloir trop bien faire peut conduire à l'inverse de l'effet recherché, le mieux étant, souvent, l'ennemi du bien.

Je soigne mes yeux en mangeant
http://www.pourqwapa.com/